Type de jeu

Placement
Conquête
Construction

Auteur Rüdiger Dorn
Editeur (année) Queen Games (2005)
Nombre de joueurs 2 - 4
Durée de partie De 30 à 45 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + - La zone de jeu limitée qui permet de sécuriser des zones sans beaucoup de pions,
- L'appat du gain qui incite à assurer des coups plutôt qu'à prendre des risques,
- La rapidité des parties.
Les - - La possible répétitivité des parties (les pioches sont très calibrées),
- La froideur global du jeu,
- Le manque de choix à son tour de jeu.
Configuration idéale

? pour l'instant

Note subjective 13 / 20 (première impression)
Nombre de parties effectuées De 1 à 5
Illustrations

Dessus de la boîte (28 Ko)

Aides de jeu  


Critique générale
Raub Ritter est l'une des 3 nouveautés Queen Games de ce salon d'Essen 2005 et il a fort à faire avec la concurrence des autres jeux (notamment Aqua Romana dans un premier temps) ! En effet, ce nouveau jeu de Rüdiger Dorn ne respire pas les innovations, son look n'est pas très aguicheur et on hésite un peu avant de s'y lancer. En fait, c'est un jeu dans la moyenne, peut-être un peu au-dessus (l'expérience le dira) mais sans beaucoup plus.

Dans ce jeu, chaque joueur essaie de s'adjuger les meilleurs emplacements avec ses chevaliers (château 1 PV, village 2 PV, ville 3 PV), sachant que la tuile appartient à celui qui coiffe la pile de chevaliers et que de nombreuses contraintes orientent les placements. Ainsi, on ne peut placer de chevaliers que sur la tuile que l'on vient de poser (une des 2 que l'on a en main) et ce dans la limite de 5 chevaliers. A ce moment-là, on peut déplacer tout ou partie de cette pile, en laissant au moins un chevalier sur chaque case parcourue mais parfois plus (minimum à laisser) : 1 en plaine, 2 en forêt et 3 en montagne (les lacs ne peuvent pas être franchis).
Ensuite, comme il est interdit d'excéder un maximum de 4 chevaliers par tuile, on ne peut pas aller partout, surtout que tout déplacement doit se faire en ligne droite (sans changement de direction, pas de diagonale).
Dernière contrainte : la surface de jeu est limitée selon le nombre de joueurs (7X7 tuiles à 2 joueurs, 8X9 tuiles à 3 joueurs et 10X10 tuiles à 4 joueurs).


Sur le château fort central, le joueur rouge a coiffé le chevalier jaune et s'est définitivement approprié le gain de cette tuile (aucun accès ne subsiste dans les 4 directions orthogonales)...


Peu excitant, le plateau en construction se révèle assez statique, puisque seuls les derniers chevaliers entrés peuvent se mouvoir d'une tuile à l'autre...

La bonne idée, pour éviter que les joueurs se plaignent de la pioche, est de proposer une pioche individuelle et dont le dos des tuiles indique le moment où elles seront disponibles. En même temps, ce système risque fort de rendre le jeu répétitif d'une partie à l'autre, car on n'a que 24 tuiles chacun et en les classant lettre par lettre assez peu de combinaisons existent. Mais cela restera à prouver.
Le vainqueur est celui qui totalise le plus fort total en fin de partie.

Ce jeu, sous des abords connus, propose en fait un assez séduisant défi intellectuel, un jeu semi-abstrait, où on est sans cesse tiraillé entre : jouer un maximum de chevaliers quasi-sédentaires pour garantir le gain de certaines tuiles, et essayer d'en conserver dehors pour la fin de partie voire les déplacer beaucoup sur le plateau en en laissant que le strict minimum derrière soi, si les cases ne sont pas trop risquées quand même... Assez fin et stimulant.
Au final, bien que le jeu demeure un condensé de ce qui se fait de plus froid dans les jeux allemands modernes, il s'avère assez malin et, comme il ne dure pas trop longtemps, on s'en ferait bien une petite partie de temps en temps!

Astuces et réflexions ludiques
A venir.

Comptes-rendus de parties personnels
Raub Ritter - 3 joueurs - 29/10/2005 Partie de Découverte.

Comptes-rendus de parties externes
A venir.

Merci à Queen Games de m'avoir grâcieusement remis un exemplaire de ce jeu lors du salon d'Essen 2005.

 

 


D'autres critiques et des liens variés à propos de ce jeu, sur le magazine on line des jeux de société : TricTrac.net