Participants
- Hervé, joueur annoncé comme grand spécialiste des jeux d'enchères par ses petits camarades,
- Daniel, l'un de ses 2 acolytes,
- Frédéric, l'autre acolyte, pas en reste pour bâcher ses collègues ;-)
- Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
La partie de Funkenschlag jouée la veille au soir a eu tendance à épuiser mon énergie ludique, aussi je ne mets que peu autour d'une table de jeu en ce dimanche 18 avril, sinon pour poursuivre mon impressionnante série de parties de Rumis : 8 ou 9 dans le week-end !
Lorsque approche la fin de l'après-midi, je me décide à proposer une partie de découverte de Râ à un groupe de 3 visiteurs, initialement intéressés pour tester... la courte-paille ! Oulha ! Heureusement que je passai par là pour les sauver d'une erreur pareille :-)
Le temps de trouver table et chaises disponibles (pas très fastouche du tout...) et je leur explique les règles de ce jeu de Knizia qu'ils ne connaissaient pas encore. Puis nous attaquons la partie dans l'idée de la terminer en 30 ou 45 minutes.


Le début de partie paraît assez destabilisant pour mes 3 comparses, mais ils détectent déjà de nombreuses subtilités dans ce jeu. Je tiens à ajouter que je suis moi aussi surpris par le déroulement de la première époque, avec aucune sortie de tuile Râ pendant près de 5 tours de table !


La seconde époque est moins riche en lots copieux et il peut arriver que l'on provoque une enchère pour des lots comme celui-ci : un Dieu et puis c'est tout...


Pris sur le vif par Julie, reporter embarquée, nous sommes en plein dans un moment crucial du jeu : Daniel est au coude à coude avec mmoi sur les pharaons et je laisse prendre à Hervé un joli lot de monuments car j'escomptais mieux. Je le regretterai un peu sur le principe, mais cela n'aurait rien changé finalement...


La configuration finale du jeu (je sais, on ne voit pas grand chose ;-)


L'époque n'est pas loin de son terme malgré le très faible nombre de tuiles Râ sorties. Cela promet des époques 2 et 3 assez courtes et limitées en lots intéressants. Précisons que cette époque se terminera sur une situation assez particluière : tous les joueurs possèdent le même nombre de tuiles pharaons (3) ce qui nous incite à compter le bonus de 5 points pour tout le monde...


Lors de la troisième et dernière époque, les données semblent claires : je suis en avance sur les pharaons et les monuments, alors que les autres joueurs possèdent de meilleurs atouts sur les Nil et crues. Un bémol : la rapidité avec laquelle sortent les tuiles Râ a tendance à faire prendre les tuiles même si elles ne sont pas géniales...


Au visage excité de Frédéric, on devine que tout tirage de tuile est risqué : en effet, à ce moment précis, il ne manque plus qu'une tuile Râ pour clore la 3ème époque et il la pioche le bougre, m'empêchant de lancer volontairement une dernière enchère que j'aurais remporté sans contestation possible (soleil 12 en ma possession et soleil 13 déjà passé)...

 

Décompte final
Durée de la partie : 45 minutes - Mise en place du jeu : 10 minutes - Explication des règles : 15 minutes
Je remporte cette partie avec un total de 45 points, devant Daniel avec 32 points, Hervé avec 29 points et Frédéric avec 18 points.
Le détail est le suivant :

 
Epoque 1
Epoque 2
Epoque 3
Total
Hervé
8
3
8
29
Daniel
16
3
3
32
Frédéric
5
1
2
18
Ludo le gars
4
11
20
45


Débriefing
Toujours aussi attractif dans son mécanisme et ses illustrations, ce jeu a eu un fort succès ce soir, avec 3 nouveaux joueurs qui l'ont trouvé vraiment intéractif et source de choix difficiles. Pour ma part, cela faisait quelques mois que je ne l'avais pas ressorti et j'avoue avoir pris un grand plaisir à participer à cette partie, même s'il manquait la précieuse aide de jeu pour déposer ses tuiles achetées aux enchères.
Pour l'instant, aucune des parties auxquelles j'ai participées ne s'est déroulées de la même manière. Dans celle-ci, on a été incroyablement épargné par les tuiles Râ durant la première époque, à telle point qu'on a été contraint de prendre de tout petits lots par la suite... Génial !