Participants
- Jérôme, partant pour une ballade au pays
des aztèques,
- Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de
la partie
Il me restait un jeu à tester dans la trilogie des
Tikal, Java et autre Mexica. Et c'est précisément ce dernier qui
manquait à l'appel.
Ce soir, 19 janvier 2003, Jérôme et moi allons donc nous lancer
dans la construction de la fabuleuse cité des Mexicas...
Les tours de la première manche se déroulent tous de la même manière ou quasiment : placement de canaux, utilisation éventuelle d'un jeton action mis en réserve, fondation d'un quartier, construction d'un bâtiment. Ainsi, à chaque tour, nous avons l'un et l'autre le sentiment d'optimiser nos points d'action, même si l'intéraction trouve aisément ses limites de la sorte...
La seconde manche est plus rythmée, puisque en dépit d'une avance énorme sur le nombre de bâtiments construits et une volonté de clore la manche au plus vite, Jérôme réussit à me taquiner de ci, de là, et à m'obliger à ralentir mon ouvrage, lui permettant, ainsi, de construire ses propres bâtiments. Subtil, Monsieur, subtil...
Je réagis comme je peux, en tentant de m'assurer définitivement des majorités dans certains quartiers et en plaçant mon avant-dernier bâtiment dans un quartier qui ne sera jamais fondé, mais de taille 4, ce qui est bien correct (surtout si j'y suis seul...). Le jeu parvient à son terme suite au placement de mon dernier bâtiment sur la dernière case du quartier de valeur 10, m'en assurant la majorité.
|
Je lis les règles rapidement, les ayant déjà étudiées à 2 reprises, et nous nous mettons en route en un gros quart d'heure. Ce qui est frappant, dès l'entame,
c'est la totale ignorance de l'autre pour son développement personnel
: chacun de son côté et vogue la galère !
Sur la fin de la manche, je décide
de rompre la monotonie de déroulement et je me dirige vers l'un
des quartiers contrôlés par Jérôme et je lui
vole sa majorité, en plaçant, qui plus est, le bâtiment
à l'extrémité du pont où se trouve son Mexica
(voir photo ci-contre), lui causant des soucis pour revenir disputer
éventuellement cette majorité... La manche parvient à son terme assez rapidement, suite à une construction de mon dernier bâtiment en plein coeur du quartier central non fondé (mais sachant que je commencerai la seconde manche, je devrais pouvoir assurer un quartier correct) et je possède une confortable avance à cet instant.
Systématiquement, Jérôme
passe derrière moi dans les quartiers que je fonde. Oui, la situation
est celle-ci : je marque des points en fondant des quartiers et il me
vole la majorité dans la foulée... |
Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 155 points à
122 points pour Jérôme.
Le détail est le suivant :
Score avant le décompte 1
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Décompte 1
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Score après le décompte 1
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Score avant le décompte 2
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Décompte 2
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Score final
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Jérôme |
15
|
30
|
45
|
52
|
70
|
122
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Ludo le gars |
19
|
45
|
64
|
80
|
75
|
155
|
Total |
34
|
75
|
109
|
132
|
145
|
277
|
Débriefing
Mexica ne dépareille pas dans la trilogie de Kramer :
- Construction de plateau
- Points d'action,
- Système de majorité,
- Décomptes.
Cependant, il diffère de Tikal et Java sur au moins un point crucial
: il est fade et peu rythmé à 2 joueurs. En effet, à 2
joueurs, Mexica se résume à des élaborations de domaines
individuels, uniquement troublées par des incursions rares et plutôt
tardives de l'adversaire en retard au score.
Le jeu n'est pas déplaisant, et l'on sent clairement son potentiel à
3, ou mieux, 4 joueurs. Mais pour un jeu jouable à 2, il est dommage
que celui-ci ne soit pas plus intéractif.
Un peu déçu, c'est vrai, mais Jérôme lui a bien aimé
tel quel, alors....