Participants
- Serge Laget, oui oui, l'auteur du jeu ;-)
- Stéphane, co-organisateur de ce tournoi de Mare Nostrum avec Serge,
- Laurent, qui n'avait pas découvert le jeu depuis trop longtemps mais
qui semble "bien dedans",
- Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de
la partie
Serge Laget, l'inénarrable auteur de Mare Nostrum,
a souhaité organiser un tournoi sur son bébé et ce, lors
des 24 heures de l'INSA de Lyon, sur le campus de la Doua. Très belle
idée qui permettra de se mesurer à une multitude de joueurs motivés
et passionnés.
En ce qui me concerne, disons le tout net, mon manque d'expérience sur
le jeu va rendre ma soirée périlleuse et difficile, même
si le plaisir ludique est vraiment au rendez-vous. Arrivé en début
de soirée, je ne participe donc qu'à moitié à ce
tournoi, en ne m'intégrant qu'à 2 parties contre 4 pour les joueurs
présents depuis le début de l'après-midi. La première
partie figure ci-dessous et la
seconde est ici.
Lors de cette partie, Serge interprête
l'egyptien, Stéphane le carthaginois, Laurent le romain, alors
que votre serviteur devra se débrouiller avec le grec. Le babylonien
ne participant pas, chacune de ses provinces est occupée selon
les termes de la règle du jeu. Téméraire, je me décide à ne pas prendre mon héros dans mon set de départ, ce qui impressionne Serge, qui trouve un intérêt à ce choix : ce sera un test en quelque sorte.
Le jeu ne tarde pas à s'emballer :
pas assez solide défensivement (j'ai quelques lacunes de principes
de jeu...), je vois le carthaginois tenter un raid meurtrier à
Athènes juste après avoir fait une escale à Rome
! Gourmand comme gars...
Je ne suis pas franchement concerné par les merveilles que l'égyptien et le carthaginois construisent à tour de rôle, mais le romain semble travailler efficacement, dans l'ombre, et pourrait devenir le plus dangereux des participants. Il ne tarde pas, en effet, à démontrer toute sa puissance, implacable, et les deux autres joueurs ne peuvent plus que le regarder jouer, malgré un baroud d'honneur que j'observe depuis mes provinces lointaines.
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Le début de partie me permet de me
remettre en tête les mécanismes du jeu : maître du
commerce, puis leader politique puis leader militaire. Comme souvent, d'après les dires
de mes partenaires, le romain ne propose aucune carte lors de la phase
de commerce, ce qui fait ses affaires et celles de l'égyptien,
ravi de pouvoir conserver ses impôts sans avoir à ruser.
Le pire c'est que je ne sais pas trop comment réagir et je commets l'erreur de tenter de rebondir en agrandissant mon empire vers l'est (provinces figées du babylonien) histoire de récupérer de nouvelles ressources, pour disposer de plus de cartes. Après débriefing, Serge me confiera que j'aurais dû expulser l'envahisseur le plus vite possible, même si cela aurait été délicat (une forteresse à chaque tour pour l'affaiblir en tout cas).
J'ai bien essayé, en vain, de susciter
la rebellion à Athènes, mais la faiblesse de mes attaques
n'a pu que laisser la province en guerre avant qu'il ne m'élimine
mes légions lors de son propre tour. Le jeu semble tendre vers sa fin et personne ne parvient à contre-carrer la prodigieuse puissance du romain, qui se dirige vers une grande victoire : en costaud, du style rouleau compresseur. |
Décompte final
Laurent réussit à créer 4 merveilles
avec son peuple romain, devant Serge et Stéphane avec 3 merveilles et
Ludo le gars avec 0.
Débriefing
Un peu tendu avant d'aborder cette partie (il faut dire que la précédente
que j'ai jouée avait laissé des traces : 6 heures de jeu !), je
suis ravi d'avoir renoué avec cette très belle oeuvre, même
si je suis un tantinet frustré de m'être "ramassé"
autant (manque d'expérience et méconnaissance des règles).
Je pense que la victoire indiscutable du romain ne pouvait pas être remise
en cause par votre serviteur, en revanche, le fait que l'un et l'autre des 2
autres joueurs aient été si proches de la victoire, a dû
disperser leurs forces dans des intérêts individuels.
Le jeu est vraiment très bien conçu : la phase de commerce, notamment, constitue un grand moment de tension, car il convient de bien choisir le lieu de sa pioche de cartes, si tant est qu'il y en aie. L'importance de l'ordre de construction m'est aussi clairement apparu : il vaut mieux construire avant si l'on veut prendre des marqueurs qui s'épuisent (villes) mais, parfois, il vaut mieux construire après, afin de voir les intentions de ses adversaires (belliqueux ou plutôt en quête de ressources disponibles).
Vivement ma seconde partie, histoire de mettre en pratique les quelques enseignements
que j'ai retirés de cette partie de "semi-découverte".