Les cartes sont distribuées (5 chacun)
et nous commençons à jouer, en fonction de nos choix offerts
par le hasard. En ce qui me concerne, je possède surtout des cartes
de blocage, aussi je pourris à plusieurs reprises l'installation
de Jérôme qui, par chance, possède les cartes qui
le sortent de ce mauvais pas...
Finalement cette tactique ne me paraît pas du tout payante, car,
si l'on regarde bien, en jouant une carte de fuite chez lui, à
la suite de son tuyau, il la recouvre d'un tronçon correct et,
de ce fait, a allongé sa conduite de 1 alors que la mienne n'a
pas bougé... Il ne faut donc pas se précipiter sur les cartes
de fuite.
Je poursuis donc le jeu en tentant d'allonger
ma propre conduite et c'est alors que Jérôme commence à
venir me taquiner. Tant mieux, car, ainsi, je peux bénéficier
du fait qu'il n'allonge pas la sienne.
Dans le même temps, je commence à voir que l'on peut faire
assez fort en plaçant des tubes en T défectueux chez votre
adversaire, puisque non content de devoir colmater la fuite, il devra,
en outre, placer un bouchon sur l'une des 2 sorties, ce qui le ralentit
conséquemment.
La configuration finale du jeu, lorsque ma conduite a atteint les 15
cartes fatidiques
Le jeu vient de débuter et les conduites d'eau commencent
déjà à zigzaguer...
La fin de partie inverse les positions : je rattrape Jérôme puis je le double, alors qu'il éprouve de réelles difficultés pour réparer ses pauvres fuites. Il ne dispose plus, en effet, de ses jetons de clé à molette qui répare toute fuite (on en a 2 pour toute la partie) et il doit piocher la carte qui le sauve à chaque fois... Dur, dur, pour ce gars-là.
La partie touche inexorablement à sa fin, sans que Jérôme n'ait pû modifier le cours du jeu, surtout que j'ai eu la chance de tirer plusieurs cartes de cuivre dans les derniers instants de la partie.