Participants
- Vincent, un toulousain adepte des soirées Joc-ere,
- Gaby, une toulousaine au charmant accent, habituée des soirées
Joc-ere,
- Guilhem, un toulousain (encore !), habitué des soirées Joc-ere
(encore !),
- Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de
la partie
Amigo m'ayant remis un exemplaire de ce jeu lors du salon
d'Essen, je me devais, tôt ou tard, de le tester, en dépit d'un
à priori un peu négatif concernant cette petite boîte. Il
faut dire que je ne suis ni attiré par le thème, ni par les illustrations,
ni par le système de jeu, ni par le matériel... Oui, je sais,
cela fait beaucoup, mais je décide, ce soir, de lui accorder sa chance,
bien aidé en cela par mes compères toulousains, lors de l'une
de leurs mémorables soirées Joc-ere baptisées JJJ (l'un
des J veut dire Jeudi)..
Nous tentons de lire la règle de manière collégiale, mais l'échec semble pointer le bout de son nez, car le vocabulaire n'est pas très évident et le système de jeu paraît alambiqué à défaut d'être complexe... Heureusement, la grande famille toulousaine des soirées du jeudi nous trouve un adhérent capable de nous exposer les principes du jeu. Ouf, il était temps... Je tiens à m'excuser par avance du manque de qualité des photos que je vous propose (une fois n'est pas coutume), mais il est vrai qu'un appareil jetable ne vaut pas un appareil numérique. Enfin, bon...
Un attentat réussi sur le samuraï
de Guilhem et la partie est bouleversée : je prends le commandement
des opérations en devenant Shogun, ce qui me garantit de nombreux
points d'honneur à chaque tour. Les 400 points sont encore loin,
mais les choses s'arrangent... Le jeu s'achève sur un combat mémorable auquel se livre Gaby et votre serviteur avec un lancer de dés inouï de part et d'autre. J'ai 400 points d'honneur et la partie est terminée. |
La partie débute non sans mal et
nous sommes sans arrêt le nez dans les règles afin de trancher
diverses situations litigieuses. La mécanique de jeu, qui se
résume au placement de cartes devant soi dans son domaine, voire
sur le domaine des autres (cartes attentats de ninjas), n'est pas très
emballante et le temps nous paraît bien long (n'est-ce pas Gaby...).
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Décompte final
Je remporte cette partie avec 400 poinst d'honneur, en compagnie
de Guilhem mon fidèle ronin.
Débriefing
Quel débriefing pouvons-nous bien faire à l'issue de cette partie
? En fait, mis à part Guilhem qui a dit avoir trouvé le jeu sympa
mais à re-pratiquer pour le rendre plus fluide, nous sommes assez d'accord
pour dire que Ehre der Samuraï est loin, très loins même,
d'être le jeu de l'année...
Lointain cousin de Magic (comabts), avec des similitudes de König
der Elfen (domaines personnels), ce jeu accumule les mauvais points :
- Le hasard est omniprésent, se manifestant lors des combats et de la
réussite des attentats (dés), mais également lors de la
pioche des cartes, ce qui crée une ambiance certes fun mais frustrante,
- Les imprécisions sont nombreuses et ne donnent pas envie d'approfondir
: on tente à tout instant de procéder comme bon nous semble, sans
être parfaitement sûr de notre fait,
- Le jeu est assez répétitif et ne séduit jamais, si l'on
excepte la possibilité d'alliance entre un samuraï et un ronin,
seul aspect sympa du jeu au milieu d'un nid de désagréments.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment apprécié ce jeu, et
pourtant le cadre autant que mes partenaires de jeu auraient pu me procurer
un très bon moment. Un jeu à oublier.