Participants
- Julie, qui revêt trop peu souvent son masque et son tuba,
- Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Nous choisissons de tester Das Riff ce soir car nous souhaitons pratiquer un jeu rapide et pas trop compliqué, qui sache nous divertir sans nous épuiser les neurones.
La mise en place s'avère un peu difficile puisque nous devons installer nombre de cartes dans une configuration particulière, sans connaître encore le vocabulaire spécial du jeu. Les règles sont déchiffrées avec quelques soucis à partir de la traduction réalisée par Oya, et nous nous lançons dans la partie une demi-heure après l'ouverture de la boîte. Question durée de jeu, on est déjà mal parti...

Les premiers tours nous emballent : collecte hasardeuse (dé) de vers colorés et tentative de récupération de zones de corail. Le principe est tranquille et agréable.
Nous constatons rapidement l'importance de disposer de bateaux de pêches capables de se rendre en eaux profondes pour accéder à de nouvelles cartes. Ainsi, je parviens à récupérer 8 bateaux, ce qui m'assure le monopole de la zone la plus profonde (il y a 15 bateaux pour 8 zones de pêche).
Les difficultés surviennent à cause de la configuration des cartes visibles : de très nombreux poissons verts sont pêchables (les vers verts ne manquent pas non plus), mais aucun couple faisant intervenir de poisson vert n'est proposé ! A l'inverse, tous les couples proposés requièrent au moins un poisson bleu, et manque de chance, aucun poisson bleu n'est accessible ! La partie promet d'être longue.

Julie tente de retourner de multiples cartes cachées, ce qui lui permet de récupérer de nombreuses Perles, remplaçant n'importe quelle couleur de vers, ce qui pourrait devenir déterminant plus tard.

De mon côté, j'axe mes efforts sur la récolte de cartes Requins, car je commence à en voir l'utilité : chacune permet de défausser l'une des cartes du récif (formidable si une carte intéresse Julie) ou, mieux, de défausser l'une de ses cartes poisson présente sur un de mes coraux (très utile pour ne pas être bloqué).


La partie au premier tiers, avec en haut la zone de Julie et en bas la mienne.

La fin de partie est fastidieuse : on se bat pour constituer notre dernier couple et lorsque la carte sort, elle est renvoyée dans la défausse grâce aux requins, ou ne peut être prise faute de vers de la bonne couleur.
Mais comme tout a une fin, et malgré l'impossiblité de deviner qui sera le vainqueur (4 couples chacun), le jeu s'achève bien tard pour un durée initialement prévue de 45 minutes...

Décompte final
Julie gagne la partie, ayant réussi à constituer 5 couples, tandis que je m'arrête à 4.

Débriefing
Au delà de l'aspect durée du jeu, qui reste vraiment disproportionnée par rapport aux indications de la boîte (mais est-ce comme cela à chaque fois ?), l'intérêt et le plaisir l'ont emporté.
Nous avons particulièrement aimé l'impression de construire progressivement une population de poissons, avec toutes les difficultés de l'écosystème. Très sympa et pas du tout prise de tête.

Au niveau des enseignements, je souhaite pointer du doigt, ce qui pourrait passer pour une évidence : plus le jeu avance, plus les cartes mers se défaussent vite (flux). Aussi, plus le jeu avance, plus les cartes mers sont présentes dans la défausse, ce qui conduit à une probabilité forte de tirer des cartes mers en fin de partie, lorsque, bien entendu, on attend impatiemment des poissons précis.
Cette remarque montre à quel point une bonne exploration des cartes cachées est importante pour débicher le poisson manquant.

Un jeu qui nous a plu, et que nous repratiquerons avec plaisir dès que nous aurons digéré cette disproportion de durée !