Participants
- Julie, que j'adore voir évoluer en pagne...
- Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de
la partie
Les règles d'Attila ne sont pas complexes, mais celles
que l'on s'est procuré ne sont pas rédigées de la meilleure
façon qui soit... Ne nous plaignons pas, disposer d'une traduction est
déjà une véritable chance. Nous utilisons la variante prévue
pour 2 joueurs.
Une fois les règles approximativement comprises,
nous attaquons la partie.
Les premiers tours sont curieux, puisque nous avons du mal à comprendre
ce qu'il vaut mieux faire : placer les pions d'une même tribu de manière
groupé ou étendue ? Nous alternons nos placements, afin d'y voir
plus clair.
Les deuxièmes et troisièmes siècles
sont équilibrés, même si je commence à comprendre
qu'il est intéressant d'éjecter par des conflits les pions tribus
groupés dans une couleur où l'on a du retard (surtout à
2 joueurs puisque l'on ne marque aucun point en étant deuxième
dans une influence à plus de 2 cases du premier). Ainsi, je réussis
à faire remporter 2 conflits cruciaux, qui éliminent des pions
noirs, à des tribus que j'influence correctement.
Julie a l'opportunité de terminer chacun des siècles jusqu'à
l'avant-dernier, ce qui semble un avantag, puisqu'à l'abord du dernier
siècle, elle possède une confortable avance au score.
Le dernier siècle sera mémorable,
puisque je parviens enfin à le terminer en organisant 2 conflits qui
me bénéficieront et en utilisant ma dernière tuile d'action
d'avancée de 2 cases sur le tableau d'influence.
Ainsi, je marque beaucoup de points, tout en doublant in-extremis Julie sur
plusieurs tribus.
Décompte final
Mené tout au long de la partie, je parviens à
l'emporter avec un total de 103 points contre 93 à Julie.
Débriefing
Déconcertant pendant les 2 premiers siècles : rôle des tribus,
gestion de l'influence, ..., Attila s'est révélé très
fin lors des deux derniers siècles, avec de belles perspectives tactiques.
Il ne sert à rien, visiblement, de trop réfléchir lors
des 2 siècles initiaux, pour savoir s'il faut grouper les pions de tribus
ou non, mais il faut imaginer offrir des voies d'expansion aux tribus, en les
plaçant dans les "bonnes" provinces.
En même temps, il paraît important d'utiliser ses tuiles d'action
en temps utile : troisième et quatrième sicèle, car à
trop atendre, on risque de les avoir encore le jeu fini... (n'est-ce pas Julie...).
Attila est un jeu sympathique, qui méritera que l'on s'y attarde à
nouveau, afin de mieux maîtriser les voies tactiques et tester, pourquoi
pas, quelques variantes : placement limité aux provinces déjà
parcourues ou adjacentes, bonus accordé si l'on détient l'influence
dans la tribu de sa couleur, ...
Inépuisable, visiblement.