Type de jeu |
Mise cachée |
Auteur | Bernd Eisenstein |
Editeur (année) | Abacus Spiele (2003) |
Nombre de joueurs | 3 - 5 |
Durée de partie | De 45 minutes à 1 heure 15 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | - Le côté
très épuré du jeu, - Les contraintes de placement dans les pyramides (niveau, présence, érosion), - La double utilité des cartes : collecter des pierres mais aussi les transporter, - Les pouvoirs spéciaux liés aux tuiles, les coups doubles et autre possibilité de passer, - Le déséquilibre des pouvoirs des tuiles, - Le matériel du jeu, attractif et distinct selon le nombre de joueurs. |
Les - | - La difficulté
de miser juste dans les carrières, - Le côté un poil trop abstrait du jeu. |
Configuration idéale |
? pour l'instant |
Note subjective | 15 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | |
Aides de jeu |
Critique générale
Maya est l'un de ces jeux sortis à Essen qui eurent un bon succès sur place et dont on n'a que très peu entendu parler par la suite. C'était en 2003 et j'ai loupé cette perle avant de me la procurer en fin d'année 2004, tenté par le matériel et le style de jeu qu'il semblait offrir. Je ne regrette pas mon achat ! Dans ce jeu, qui se déroule en 3 manches, chaque joueur participe
à la construction commune d'en ensemble de pyramides, pour laquelle
il est récompensé en fonction de son implication (niveau
de construction + majorité).
|
On procède alors à la remise des récompenses, qui dépendent des majorités sur les niveaux de pyramides : le premier joueur récolte la plus haute récompense (de 2 à 4 en général), le second récolte la seconde (de 1 à 2). Puis une érosion frappe les pyramides pourchaque niveau où un joueur a été récompensé, ce qui peut entraîner des disparitions en chaîne des cubes. Subtil et riche, ce jeu de mise cachée où l'on voit très nettement le lien de parenté avec Morgenland et ses grottes, n'en demeure pas moins un excellent jeu de placement et de tactique, car souvent il faut être capable d'attendre pour placer plus haut. Ceci est difficile, d'autant plus que si l'on souhaite passer son tour, on doit payer un cube de pénalité, tout comme lorsqu'on souhaite jouer deux cubes d'affilée. Le jeu devient très bon dès lors que l'on maîtrise le rôle des pouvoirs des tuiles et qu'on mesure celui dont on a besoin réellement de remporter. Comme chaque carrière ne dispose que d'un nombre limité de cartes, on est confronté souvent à des choix vraiment cornéliens... pour notre plus grand plaisir ! |
Au final, Maya ne se hisse pourtant pas au panthéon des jeux absolument
incontournables (pour l'instant en tout cas), car il souffre d'une impression
de non contrôlabilité qui gêne le joueur calculateur que
je suis (comment savoir le "bon" prix lorsqu'on mise des travailleurs
?) et il demeure un peu trop abstrait et épuré pour que l'on ait
l'impression de jouer à autre chose qu'à un jeu purement abstrait.
Mais ne boudons pas notre plaisir : Maya est réellement très bon,
jouable en une heure environ et très très fluide et tendu. Tout
ce que j'aime en quelque sorte !
A noter que le matériel proposé est distinct selon le nombre de
joueurs, ce qui garantit des parties équilibrées dans toutes les
ocnfigurations et une certaine variété fort appréciable.
Astuces et réflexions
ludiques
Nous y reviendrons, c'est promis.
Comptes-rendus de parties
Maya -
3 joueurs - 16/04/2005
Maya - 4 joueurs - 03/09/2005.
D'autres critiques et des liens variés à propos de ce jeu, sur le magazine on line des jeux de société : TricTrac.net |