Type de jeu |
Placement |
Auteur | Klaus-Jürgen Wrede |
Editeur (année) | Hans Im Glück (2004) |
Nombre de joueurs | 2 - 4 |
Durée de partie | 1 heure environ |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | - Un matériel sompteux
! - L'impression d'être pour de bon dans la cité, - Le système de rempart qui enferment progressivement. |
Les - | - Le faible nombre de
contraintes (seules les routes sont à connecter), - Le trop grand nombre de manières de marquer des points. |
Configuration idéale |
? pour l'instant |
Note subjective | 16 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (19 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Carcassonne est un jeu infini : avec de nombreuses extensions (officielles et autres promotionnelles) et des variations sur un thème (Carcassonne à la préhistoire, Carcassonne Die Bürg), il s'installe comme un pilier référent des jeux allemands du début des années 2000. Avec Die Stadt, c'est à une version encore différente à laquelle nous avons affaire, dans un registre plus proche du Die Bürg de 2003 que de la préhistoire de 2002... Dans cette version, chaque joueur, de 2 à 4 ici, essaie de marquer le plus de points de victoire en plaçant "intelligemment" ses partisans colorés dans la cité fortifiée de Carcassonne qui se construit progressivement à l'aide de tuiles. Comme dans le jeu original, on ne peut placer un partisan qu'à la condition que ce soit sur la dernière tuile jouée et si aucun partisan ne se trouve déjà sur l'élément de décor visé. Ainsi, si vous voulez vous placer sur une route, vous ne pourrez le faire que s'il y en a une sur la tuile que vous avez jouée et si aucun partisan ne se trouve en amont de cette route. L'un des points marquants de Die Stadt est, sur une idée développée dans Die Bürg par Knizia, est qu'ormis les routes, aucun élément de décor n'a besoin d'être connecté de manière correspondante aux autres : les marchés (vert) peuvent coller les résidences (marron) sans se soucier des bords. Cela génère un jeu beaucoup plus tactique c'est clair, mais à mon goût moins esthétique et peut-être trop libre.
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La principale originalité de Die Stadt par rapport aux autres
Carcassonne réside dans la construction de remparts tout autour
du plateau en élaboration. Comme le jeu se divise en 3 phases (30
tuiles, puis 25, puis 20), les remparts sont construits à partir
de la seconde phase lors de chaque décompte. Chaque joueur en ajoute
un d'un côté ou de l'autre de la suite de murs. Le joueur
ayant engagé le décompte peut, s'il le souhaite, placer
une de ses tours d'un côté et marque alors des points. De
plus, au moment où les remparts sont posés, les joueurs
peuvent placer un de leur partisan au sommet, à condition qu'il
n'y en ait pas sur le mur d'en face. Ces gardes feront marquer des points
en fonction du nombre de bâtiments publics ou historiques qui se
trouvent en face d'eux. Cette version de Carcassonne est très plaisante à jouer,
surtout en raison d'un matériel luxueux, mais également
par la bonne idée des remparts qui encerclent progressivement la
cité. Cependant, ce n'est pas mon Carcassonne préféré,
car je le trouve trop compliqué au niveau des décomptes
possibles (routes dont la valeur dépend de leur longueur, marchés
dont la valeur dépend du nombre de denrées différenets
qui s'y trouvent et de leur taille, gardes dont la valeur dépend
des bâtiments en enfilade, zones résidentielles dont la valeur
est fonction du nombre de marchés adjacents). De plus, la lecture
des tuiles est moins évidente que dans le jeu de base et cela est
gênant pour un jeu qui se veut accessible et cool, et la restriction
des contraintes dans le placement des tuiles ne m'emballe pas plus que
ça. |
Astuces et réflexions
ludiques
A venir.
Comptes-rendus de parties
Carcassonne
Die Stadt - 4 joueurs - 17/02/2005 .
Merci à Schmidt Spiele de m'avoir grâcieusement fait parvenir un exemplaire de ce jeu, dont j'espère relater un très grand nombre de parties. |
D'autres critiques et des liens variés à propos de ce jeu, sur le magazine on line des jeux de société : TricTrac.net |